"Rendez-vous, maintenant." Tels sont les mots de Benjamin Netanyahu au Hamas, qui avait expliqué un peu plus tôt qu'aucun otage ne sortirait vivant de Gaza sans négociations. La bande de Gaza est le théâtre sanglant lundi de raids aériens israéliens et d'intenses combats, notamment au sud de l’enclave palestinienne, où des centaines de milliers de Gazaouis sont déplacés depuis le début de la guerre.
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Les négociations au point mort
L'armée israélienne concentre son offensive sur Khan Younès, grande ville du sud de Gaza, à nouveau le théâtre de frappes aériennes ce week-end, où les chars de l'armée israélienne ont désormais atteint le centre-ville. Les habitants de ces quartiers avaient reçu l'ordre d'évacuer, contraints de fuir vers une zone de plus en plus étroite le long de la côte. Les combats se poursuivent aussi au Nord, à Gaza-ville et ses environs.
Après deux mois de guerre, Benjamin Netanyahu assure que des terroristes du Hamas se sont rendus et ont déposé les armes par dizaine ces derniers jours. Une affirmation que nie l'organisation du Hamas et qui précise que les otages ne pourront pas être sauvés par une action militaire. "Ils ne sortiront pas vivants sans négociation", menace le Hamas. Depuis la reprise des combats le 1er décembre, les négociations pour tenter de libérer les derniers otages semblent au point mort, même si le Qatar indique poursuivre ses efforts diplomatiques.