Il n’est plus le "Monsieur sécurité" d'Israël comme il était surnommé, mais le symbole de la faillite d’une politique. Avec plus de 16 années passées au poste de Premier ministre, Benjamin Netanyahu a pourtant fait toutes ses campagnes sur le thème : "Moi au pouvoir, je détruirai une fois pour toutes le Hamas". Mais ce samedi 7 octobre, il n’a rien vu venir.
Une classe politique appelant à l'union nationale
Surpris par l’ampleur de cette attaque, tout comme des services de renseignements et une armée que l’on disait surpuissants, le Premier ministre israélien est désormais surtout critiqué pour avoir contribué à affaiblir l'État hébreu en se concentrant principalement sur la politique intérieure et sa réforme décriée du système judiciaire.
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Plusieurs centaines d'anciens militaires et de responsables de haut rang ont tiré la sonnette d'alarme ces derniers mois appelant le gouvernement Netanyahu à se focaliser sur les vrais problèmes du pays, à savoir la situation dans les territoires palestiniens. Alors toute la classe politique aujourd'hui appelle à l'union nationale, mais une fois la guerre terminée, le roi Bibi risque de ne pas se relever.