L’Agence européenne des médicaments a reconnu mercredi qu’un risque "très rare" de caillots sanguins lié à l’injection du vaccin anti-Covid AstraZeneca existe. Au Royaume-Uni, où trois vaccins sur cinq sont fournis par le laboratoire suédo-britannique, c’est la douche froide. Toute la presse londonienne s’inquiète, jeudi matin, pour le devenir de la campagne vaccinale.
C’est "un coup dur pour le programme de vaccination", écrit le Daily Mail. Après dix-neuf décès liés à des thromboses, l’Agence du médicament britannique a finalement décidé de réserver l’utilisation du vaccin aux personnes âgées de plus de trente ans. Interviewé par la BBC, le Premier ministre Boris Johnson assure pourtant que ce changement de cap ne retardera pas le processus de vaccination. Il incite également les Britanniques à se faire vacciner.
Pas de campagne prévue pour rassurer
De son côté, le Guardian titre sur le risque de méfiance face au vaccin qui risque de croître à l'avenir, avec cette nouvelle configuration. Le Financial Times, quant à lui, explique que le gouvernement n’a pas prévu de campagne pour rassurer après ces annonces.
MAIL: Keep calm and carry on jabbing #TomorrowsPapersTodaypic.twitter.com/pGdpRgctH6
— Neil Henderson (@hendopolis) April 7, 2021
Enfin le quotidien Metro fait plus simple avec cette une : "Keep calm and carry on jabbing". Traduisez cette locution très connue outre-Manche par "restez calmes et continuez à vous faire vacciner".