C'est peut-être l'une des réformes les plus controversées du nouveau gouvernement travailliste qui a confirmé, en juillet, la suppression de l'exonération de la TVA pour les frais de scolarité des écoles privées. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les établissements vont se voir imposer une taxe de 20%.
"Cette mesure n'est pas bénéfique pour les enfants"
Mais à l'aube de la rentrée, la mesure inquiète certaines familles qui se serrent déjà la ceinture pour scolariser leurs enfants dans ces établissements réputés plus performants : "Je ne pense pas que ce soit juste. Je pense que si vous gagnez beaucoup d'argent, que vous payez beaucoup d'impôts, c'est tout à fait pertinent. Et tant mieux si vous travaillez dur et si vous avez la chance d'avoir une très bonne éducation".
>> LIRE AUSSI - «Porter une tenue unique, c'est positif» : au Royaume-Uni, des lycéens ont grandi avec l'uniforme à l'école
"Des parents économisent beaucoup d'argent pour envoyer leurs enfants dans des écoles privées. C'est leur choix. Mais je pense que les écoles publiques devraient être tout aussi bonnes que les privées". "Je pense que cela pourrait affecter profondément certaines familles, en particulier les parents qui ont du mal à gérer l'éducation de leurs enfants. Cette mesure n'est pas bénéfique pour les enfants".
Au Royaume-Uni, ce sont environ 6,5% des enfants qui sont scolarisés dans le privé et pour lesquels les frais de scolarités s'élèvent, en moyenne, à 21.000 euros par an. La somme peut même atteindre les 50.000 euros pour les pensionnats les plus réputés du pays.