C'est l'une des institutions chères au cœur des Britanniques. Conçu pour être l'un des piliers de la société d'après-guerre, 76 ans après sa création, le NHS, le système de santé publique, traverse une crise sans précédent. Résultats, en Angleterre, le pourcentage de patients atteints de cancer qui attendent plus longtemps que la durée recommandée entre le référencement auprès d'un oncologue et le début du traitement est passé de 11 % en 2012 à plus de 33 % des patients aujourd'hui.
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Formation et disponibilité
En cause, des délais de prise en charge, des listes d'attente de plusieurs mois dans les hôpitaux et un épuisement du personnel soignant. En juin, en pleine campagne pour les élections générales, Keir Starmer, désormais Premier ministre, disait que le système était à genoux... Il promettait que son gouvernement le relèverait.
"Ma femme travaille dans notre hôpital local et ma sœur et ma mère étaient infirmières. Le NHS est donc présent dans toute ma famille. C'est pourquoi le gouvernement travailliste formera une nouvelle génération de médecins et d'infirmières afin que nous puissions donner des rendez-vous aux gens et les traiter et les soigner à temps", avait-il assuré.
Former de nouveaux soignants et permettre 2 millions de rendez-vous hospitaliers supplémentaires par an, voilà la promesse du Premier ministre britannique. Reste la question du financement à laquelle cette armée n'a pas encore totalement répondu.