Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a appelé lundi les pays du Golfe à tenter de régler leurs divergences et à rester unis après la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar.
Ne pas rompre le dialogue. "Certainement, nous encouragerions les parties à s'asseoir et à parler de ces divergences", a-t-il déclaré à Sydney. L'Arabie saoudite, l'Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont tour à tour annoncé lundi la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de "soutien au terrorisme", y compris Al-Qaïda, le groupe État islamique (EI) et les Frères musulmans. Le Qatar a aussi été exclu de la coalition militaire arabe opérant au Yémen sous commandement saoudien.
Toujours unis contre le terrorisme. Ce séisme diplomatique est intervenu 15 jours après une visite à Ryad du président américain Donald Trump qui a demandé aux pays musulmans d'agir de manière décisive contre l'extrémisme religieux. "Si nous avons un rôle à jouer pour les aider à affronter [leurs différends], nous pensons qu'il est important que le CCG [Conseil de coopération du Golfe] reste uni", a ajouté Rex Tillerson.
Le secrétaire d'État américain a cependant déclaré qu'il ne s'attendait pas à ce que cette crise "ait un impact significatif, ou d'impact du tout, sur le combat uni contre le terrorisme dans la région et dans le monde". "Toutes ces parties que vous avez mentionnées se sont montrées tout à fait unies dans le combat contre le terrorisme et contre l'EI, et l'ont exprimé le plus récemment lors d'un sommet à Ryad", a-t-il ajouté.