Top départ des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) mardi prochain. Cette année, plus de deux millions de jeunes venus du monde entier se rendront à Cracovie, en Pologne. Quelques jours après les attentats de Nice, les autorités polonaises multiplient les dispositifs pour garantir la sécurité lors de ce rassemblement de l’Eglise catholique, très fréquenté.
Les forces de l'ordre en nombre. En plus des effectifs habituels, 20.000 policiers seront mobilisés. Ces derniers jours, les pompiers ont passé au peigne fin des milliers de lieux où vont se retrouver des pèlerins de 35 nationalités différentes : des hôtels, des campings, des stations-service… Pour les sites à haut risque, comme l’aéroport de Cracovie-Balice où doit atterrir le pape, la sécurité maximale sera assurée. Des membres du Bureau des opérations antiterroristes seront présents en permanence, armés et prêts à intervenir.
"Aucune raison de s'inquiéter". Au lendemain de l'attentat de Nice, le ministre de l’intérieur polonais a tenu à rassurer les pèlerins lors d'une conférence de presse : "il n’y a aucune raison de s’inquiéter", avait-il affirmé. Même discours côté de l’organisation française. "On ne prend absolument de risques inconsidérés. Pour l’instant, on est assurés par les autorités françaises, polonaises et par les organisateurs des JMJ que tout a été mis en place pour une bonne sécurité des pèlerins", a expliqué Nathalie Becquart, de la coordination nationale des JMJ au micro d'Europe 1.
Pour le moment, aucune annulation dans l’équipe française depuis l’attentat de Nice n'est à signaler. Même le groupe niçois sera là. Ils seront 120 et promettent de prier pour les victimes.