Les églises d'Amatrice avaient toutes été mises en sécurité et restaurées depuis quelques années. 1:23
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Virginie Riva avec C.O. , modifié à
Dans le violent séisme meurtrier qui a frappé l'Italie mercredi, 293 bâtiments historiques ont été détruits. Y compris certains aux normes antisismiques...
REPORTAGE

La plupart des maisons sont tombées comme des châteaux de cartes à Amatrice, secouée par un violent séisme, mercredi matin. Le bilan si lourd dans cette ville italienne remonte à l'ancienneté du centre historique. Lorsqu'ils se sont écroulés, les bâtiments faits de pierres qui datent du Moyen-Age, ont produit des amas de cailloux venant emprisonner les victimes.

"Une faible conscience de ce genre de risques". Les immeubles ont rarement été mis aux normes antisismiques. Cela n'étant pas obligatoire pour les bâtiments anciens privés. "Tous ces immeubles auraient eu besoin d'interventions plus importantes pour résister, notamment des chaines pour maintenir les planchers", pointe Giovanni Coviello, le commandant du corps forestier de la province de Rieti, interrogé par Europe 1. "On a une faible conscience de ce genre de risques, alors parfois on a fait des travaux assez superficiels mais qui, après, vont impacter sur la stabilité générale."

L'école, l'église sont tombées. Mais les bâtiments publics, mis aux normes antisismiques n'ont pas résisté pour autant. L'école du village, par exemple, s'est effondrée. L'église principale d'Amatrice, tout juste restaurée grâce à des fonds d'indemnisation liés au tremblement de terre de L'Aquila en 2009, a également été détruite. "Les églises d'Amatrice avaient toutes été mises en sécurité et restaurées depuis quelques années", rappelle l'évêque de Rieti.  "La dernière avait été inaugurée il y a à peine dix jours. Ça me laisse dubitatif."