Selon Mike Pompeo, il y a des "preuves immenses" que le coronavirus vient d'un laboratoire de Wuhan

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Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, le 29 avril 2020 © ANDREW HARNIK / POOL / AFP
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Maxime Dewilder avec AFP
S'il a refusé de dire que le coronavirus avait été libéré intentionnellement par la Chine, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a en revanche affirmé qu'il y avait "un nombre significatifs de preuves" permettant de dire que le virus vient du laboratoire de Wuhan, ville chinoise épicentre de la pandémie.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a affirmé dimanche qu'il existait un "nombre significatif de preuves" que le nouveau coronavirus provient d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan, berceau de la pandémie. "Il existe des preuves immenses que c'est de là que c'est parti", a insisté le secrétaire d'Etat américain sur la chaîne ABC, refusant de dire s'il pensait que le virus avait été libéré intentionnellement par Pékin.

 

"La Chine est connue pour sa propension à infecter le monde et à utiliser des laboratoires ne respectant pas les normes", a-t-il développé. "Ce n'est pas la première fois que le monde est mis en danger à cause de virus provenant de laboratoires chinois". Mike Pompeo a par ailleurs dit regretter le manque de coopération des autorités chinoises afin de faire la lumière sur l'origine de la pandémie.

 

 

"Ils continuent d'empêcher l'accès aux Occidentaux aux meilleurs médecins", a-t-il dénoncé. "Il faut que nous puissions aller là-bas. Nous n'avons toujours pas les échantillons du virus dont nous avons besoin". Le président Donald Trump avait déjà lié jeudi le nouveau coronavirus à l'Institut de virologie de Wuhan et menacé la Chine de taxes punitives.