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Succession du pape François : Giovanni Battista Re appelle à préserver l’héritage du souverain pontife

Louise Sallé (envoyée spéciale à Rome) . 1 min

Le Vatican entre dans une semaine de deuil et de messes quotidiennes avant l’ouverture du Conclave. En coulisses, les cardinaux se réunissent déjà et les prises de parole s’organisent. Le doyen Giovanni Battista Re a appelé à préserver l’héritage du pape François, tandis que les grands électeurs cherchent un profil capable de rassembler une Église divisée.

Des messes quotidiennes seront organisées toute la semaine prochaine au Vatican. Ce n'est qu'après cette période de deuil de neuf jours que commencera le Conclave.

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En attendant, les réunions entre cardinaux ont déjà débuté et ils ont été notamment influencé par les paroles de leurs doyens, le cardinal Giovanni Battista Re, qui lors des funérailles du pape François a prononcé une homélie très politique adressée aux dirigeants étrangers mais surtout, aux électeurs du futur pape pour qu'ils suivent le chemin tracé par François.

"C'était un pape parmi les gens, en particulier les plus pauvres"

Le cardinal Giovanni Battista Re préside ce qu'on appelle les Congrégations Générales, soit des Réunions qui préparent le Conclave. Et à ce titre, il a une influence auprès de ceux qui vont élire le futur pape. Son homélie, samedi, a donc envoyé un message clair : ne pas contester l'héritage de François qui a su toucher les esprits et les cœurs dans une église ouverte à tous.

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"C'était un pape parmi les gens, en particulier les plus pauvres, en faveur de l'écologie, qui n'a cessé d'élever sa voix pour implorer la paix", racontait-il ce samedi sur la place Saint-Pierre. Les cardinaux, vont-ils l'écouter ? Le cardinal Gregorio Rosa Chávez du Salvador l'espère.

"Chaque personne a une dignité infinie. C'est ce qu'a dit le pape François. Et son message, son exemple est très important pour nous. Il nous avait aussi dit, 'mes réformes sont irréversibles, il faut qu'il en soit ainsi'", confie au micro d'Europe 1.

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Mais au moment de faire leur choix, les cardinaux auront sans doute à cœur de garantir l'unité de l'église, aujourd'hui très divisée. Il faudra donc quelqu'un qui puisse gouverner avec tout le monde, et cette fois-ci se distinguer de François, qui imposait ses idées de façon autoritaire. Réponse à la fin du conclave.