L'homme d'affaires Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton se retrouvent mercredi, plus que jamais, favoris des primaires pour la Maison-Blanche après un "super mardi" réussi. Pour le moment, Donald Trump a gagné 10 des 14 premières primaires côté républicains, et Hillary Clinton 11 sur 16 contre Bernie Sanders. Mais la course à la Maison-Blanche est longue et les primaires continuent jusqu’à la mi-juin.
Le point sur les délégués. Au sortir du "Super Tuesday", les choses se décantent. Désormais, l’ancienne sénatrice de New York dispose au total de 544 délégués et de 457 "super délégués". Ces derniers ne doivent leur allégeance à aucun candidat en particulier et ne sont pas astreints à voter en fonction des résultats de l'élection primaire ou des caucus de leurs Etats respectifs. Bernier Sanders, rival démocrate d’Hillary Clinton, comptabilise 371 délégués et seulement 22 "super délégués".
Chez les Républicains, Trump creuse lui aussi l'écart avec 285 délégués, contre 161 pour Cruz et 87 pour Rubio.
Tout se décide à la convention. C'est le district fédéral de Washington qui conclura l'exercice des primaires avec, le 14 juin, la primaire démocrate. Viendra alors le temps des "conventions" - du 18 au 21 juillet à Cleveland, Ohio, pour le Parti républicain et du 25 au 28 juillet pour le Parti démocrate à Philadelphie, en Pennsylvanie - où les candidats des deux grands partis seront officiellement investis par les délégués désignés au fil de la saison des primaires.
Des objectifs élevés. Mais pour qu’un candidat soit désigné par son parti il y a des critères à remplir. Du côté des démocrates, un candidat doit obtenir au moins 2.383 délégués, sur les 4.764 au total, pour être investi, lors de la convention de Philadelphie. Côté républicain, un candidat doit obtenir au moins 1.237 délégués, sur les 2.472 au total, pour être investi lors de la convention de Cleveland, au mois de juillet. Hillary Clinton comme Donald Trump sont donc encore loin du compte.