Le Fonds des Nations unies pour l'enfance a manifesté mardi dans un communiqué laconique sa colère face aux violents bombardements du régime syrien contre un fief rebelle, qui ont tué près de 200 civils depuis dimanche. "Aucun mot ne rendra justice aux enfants tués, à leurs mères, leurs pères, à ceux qui leur sont chers", écrit le directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique du nord et le Moyen-Orient, Geert Cappelaere, dans un communiqué contenant cette unique phrase.
Symbole de la feuille blanche. Intitulé "Pertes humaines massives", le communiqué joue sur le symbole de la feuille blanche pour décrire ce que l'institution ressent face au drame de la Ghouta orientale, où au moins 194 civils dont près de 60 enfants ont péri depuis dimanche, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ONU a réclamé lundi l'arrêt immédiat des bombardements de l'armée syrienne. "La situation humanitaire des civils dans la Ghouta orientale est totalement hors de contrôle. Il est impératif de mettre fin immédiatement à cette souffrance humaine insensée", a appelé le coordinateur de l'ONU pour l'aide humanitaire en Syrie, Panos Moumtzis.