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Syrie : le nouveau dirigeant déclare que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'État

Europe 1 avec AFP . 1 min
Le nouveau dirigeant de la Syrie a déclaré dimanche 22 décembre que toutes les armes du pays passeront sous le contrôle de l'État,
Le nouveau dirigeant de la Syrie a déclaré dimanche 22 décembre que toutes les armes du pays passeront sous le contrôle de l'État, AFP / © Osama Al Maqdoni / Middle East Images / Middle East Images via AFP

Le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a déclaré dimanche que toutes les armes du pays passeront sous le contrôle de l'État, lors de la visite à Damas du chef de la diplomatie turque qui a demandé la levée des sanctions à l'encontre de la Syrie.

Le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui domine la coalition ayant renversé Bachar al-Assad début décembre, a indiqué qu'après les consultations à venir avec les responsables de la défense et de l'armée sur une nouvelle structure militaire, les "factions armées (allaient) commencer à annoncer leur dissolution et à entrer" dans l'armée.

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"Nous ne permettrons absolument pas que des armes échappent au contrôle de l'État (...), qu'elles proviennent des factions révolutionnaires ou des factions présentes dans la zone des FDS (Forces démocratiques syriennes, dominées par les Kurdes, NDLR)", a affirmé Ahmad al-Chareh lors d'une conférence de presse aux côtés du ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Les combattants kurdes dans le viseur de la Turquie

Ankara, qui soutient le nouveau pouvoir syrien, considère les FDS, soutenue par les États-Unis, comme une extension de son ennemi juré, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). "Nous nous efforçons de protéger les confessions et les minorités contre tout conflit entre elles", et contre les acteurs "extérieurs" qui tentent d'exploiter la situation "pour provoquer une discorde sectaire", a ajouté Ahmad al-Chareh, ajoutant que la Syrie était "un pays pour tous" où "nous pouvons coexister ensemble".

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Hakan Fidan a déclaré de son côté que le président élu américain Donald Trump savait qu'il ne fallait pas qu'il continue de soutenir les combattants kurdes au détriment des besoins de sécurité de la Turquie, son allié au sein de l'OTAN. "Lorsqu'on regarde les intérêts de l'Amérique, lorsqu'on fait un calcul pour voir si la Turquie ou une organisation terroriste comme le PKK est plus importante, Donald Trump comprend immédiatement l'équation ici", a-t-il précisé.

Ankara appelle à une mobilisation de la communauté internationale

Le ministre turc a également appelé à ce que les sanctions contre la Syrie doivent être levées "dès que possible afin que les services puissent être fournis". "La communauté internationale doit être totalement mobilisée pour que la Syrie se remette sur pied et que les personnes déplacées retournent dans leur pays", a-t-il poursuivi.

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La "victoire" de la chute du président syrien Bachar al-Assad appartient aux Syriens et à "personne d'autre", a-t-il aussi lancé. La Turquie avait rejeté mercredi les propos de Donald Trump, qui a qualifié la victoire des rebelles en Syrie le 8 décembre de "prise de pouvoir inamicale" par Ankara.

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