La localisation des frappes russes mercredi en Syrie montrent que Moscou est "davantage dans le soutien au régime de Bachar al-Assad que dans la lutte contre Daech", le groupe Etat islamique, selon une source diplomatique française. Si les zones visées sont confirmées, "ce n'est pas sur Daech que les Russes ont frappé, c'est sans doute sur les groupes d'opposition, ce qui confirme qu'ils sont davantage dans le soutien au régime de Bachar al-Assad que dans la lutte contre Daech", a affirmé un responsable français, sous couvert d'anonymat.
La stratégie russe déplaît à l'Occident. Une position que le Kremlin défend depuis de longues années. "Nous pensons que c'est une énorme erreur de refuser de coopérer avec le gouvernement syrien et ses forces armées, qui tiennent courageusement tête au terrorisme", avait par exemple déclaré Vladimir Poutine lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations unies. "Nous devrions reconnaître que seules les forces armées du président Assad et les milices (kurdes) combattent réellement l'Etat islamique et d'autres groupes terroristes en Syrie", a-t-il ajouté.