Publicité
Publicité

Syrie : les Kurdes disent s'être mis d'accord avec le nouveau pouvoir pour rejeter toute «division»

Europe 1 Avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le nouveau dirigeant syrien a rencontré samedi des responsables du gouvernement d'union nationale libyen reconnu par l'ONU.
Les Kurdes disent s'être mis d'accord avec le nouveau pouvoir pour rejeter toute "division". © Arda Kucukkaya / ANADOLU / Anadolu via AFP

Le chef des forces kurdes syriennes, qui ont pris le contrôle de vastes pans du territoire dans le nord-est, a déclaré mercredi s'être mis d'accord avec le nouveau pouvoir, qui a renversé Bachar al-Assad, pour rejeter toute "division" du pays.

Le chef des forces kurdes syriennes, qui ont établi une administration autonome dans le nord-est du pays, a déclaré à l'AFP mercredi s'être mis d'accord avec le nouveau pouvoir pour rejeter toute "division" territoriale de la Syrie.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des premières discussions "positives"

"Nous sommes d'accord sur l'importance de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Syrie, et nous rejetons tout projet de division qui menacerait l'unité du pays", a déclaré le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, dans une déclaration transmise à l'AFP commentant une rencontre, en décembre, entre ses forces et les autorités islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad à Damas.

Ahmad al-Chareh, le nouveau dirigeant syrien, a tenu le 30 décembre à Damas des premières discussions "positives" avec une délégation des FDS soutenues par Washington, avait indiqué à l'AFP un responsable sous couvert d'anonymat. Les FDS, partenaires des Occidentaux réunis au sein d'une coalition internationale antijihadistes, ont été le fer de lance de la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des semaines d'affrontements

"Nous soutenons les efforts de la nouvelle administration pour assurer la stabilité en Syrie, afin de préparer le terrain pour un dialogue constructif entre les Syriens", a ajouté Mazloum Abdi. "Il incombe à la nouvelle direction d'intervenir pour instaurer un cessez-le-feu à travers tout le pays".

Cette déclaration intervient après des semaines d'affrontements dans le nord du pays entre ses forces soutenues par Washington et les combattants appuyés par la Turquie. Dans la région de Manbij (nord), ces combats ont fait plus de cent morts en deux jours, jusqu'à dimanche, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, malgré la déclaration d'une trêve sous médiation américaine.