Washington a appelé lundi Moscou, grande alliée du régime de Bachar al-Assad, à faire cesser l'offensive contre la Ghouta orientale, fief rebelle aux portes de Damas pilonné depuis des jours malgré l'appel unanime à un cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Le régime continue d'attaquer la Ghouta". "Le régime syrien, et ses soutiens russe et iranien, continuent d'attaquer la Ghouta orientale, une banlieue densément habitée de Damas, malgré le cessez-le-feu demandé par le Conseil de sécurité de l'ONU", a dénoncé la porte-parole du département d'État, Heather Nauert, dans une série de tweets.
"Ouvrir l'accès aux travailleurs humanitaires". "La Russie a l'influence nécessaire pour mettre un terme à ces opérations si elle décide de respecter ses obligations envers le cessez-le-feu de l'ONU", a-t-elle martelé. "Les États-Unis appellent à l'arrêt immédiat des opérations offensives et à ouvrir d'urgence l'accès aux travailleurs humanitaires pour qu'ils soignent les blessés et livrent une aide humanitaire absolument nécessaire", a enfin exhorté Heather Nauert.
Encore des bombardements lundi.La Russie a ordonné l'instauration d'une "trêve humanitaire" quotidienne dans la Ghouta orientale, "à partir du mardi 27 février de 9 heures à 14 heures", avait indiqué plus tôt lundi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, cité par les agences russes. Des bombardements meurtriers se sont encore abattus lundi sur cette zone, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) mais le pilonnage du régime syrien a baissé en intensité ces dernières 48 heures.