Trois jours après la tentative d'assassinat contre Donald Trump, plusieurs zones d'ombres restent encore à éclaircir. Alors que l'ancien président des États-Unis a officiellement été investi par Les Républicains dans la course à la Maison-Blanche, les questions sont nombreuses sur le déroulé des événements de samedi dernier.
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Problème de communication ou négligence ?
Par exemple : pourquoi un toit qui surplombait la tribune où Donald Trump devait prendre la parole n'était-il pas sécurisé ? Les services secrets qui ont la responsabilité de protéger les présidents, qu'ils soient en fonction ou non, auraient dû reconnaître les lieux et finaliser le dispositif de sécurité. Il semble qu'ils ne l'ont pas fait.
Leurs responsables affirment que, dans la mesure où l'immeuble se trouvait en dehors du périmètre où se déroulait l'événement, il tombait sous la responsabilité des forces de police locales, ce que ces dernières contestent. Alors, s'agit-il d'un problème de communication ou d'une négligence ?
Une opération suicide
Autre zone d'ombre : comment un jeune homme, apparemment sans expérience, a-t-il pu approcher du bâtiment avec une arme encombrante et monter sur le toit sans se faire remarquer ? Pourquoi a-t-il accompli ce qui ne pouvait être qu'une opération suicide ? Sans amis, harcelé en classe... son profil correspond aux jeunes auteurs de fusillades aveugles que connait trop souvent l'Amérique.
Mais ceux-ci s'attaquent à des cibles vulnérables, comme des centres commerciaux ou des écoles. D'autant que sa seule relation connue avec les armes à feu a été de ne pas avoir été admis dans un club de tir, car il n'était pas assez doué.