Les oiseaux qui chantent aux abords de l'école d'Uvalde ne suffisent pas à faire oublier la tragédie. 21 petites croix blanches ont été plantées devant l'entrée. Chacune d'elles porte le nom d'une des victimes abattues il y a deux jours. Martin Queroz est venu apporter un petit bouquet de fleurs violettes, qu'il dépose sur la pile de fleurs et de ballons qui s'amoncellent. Sur l'une des croix, le nom d'un membre de sa famille. "C'était mon petit cousin. La douleur, la souffrance. Il n'y a rien qu'on puisse dire pour trouver du réconfort", confie-t-il au micro d'Europe 1.
"J'ai vraiment beaucoup de peine"
Annabelle Raïs, elle, est venue spécialement du Mexique, à environ 150 kilomètres d'Uvalde. Elle n'arrive pas à contenir ses larmes et regarde sans cesse ses deux filles qui l'accompagnent. "Moi aussi, j'ai deux filles. J'ai vraiment beaucoup de peine. Il n'y a pas de mots", s'attriste-t-elle.
>> LIRE AUSSI - Fusillade au Texas : ce que l'on sait du profil de l'assaillant
À quelques pas de là, vêtu d'une veste vert pomme, un chien shetland se laisse caresser par ceux qui en ont besoin. Indigo Moon et sa maîtresse Linda apportent leur soutien aux victimes et aux premiers secours. "On a travaillé avec les familles, avec des enfants. Parfois, les enfants parlent au chien et ça leur permet de se détendre.
Deux jours après le massacre, Uvalde reste toujours sonné par le drame. Et personne ne peut dire combien de temps il faudra pour réussir à tourner la page.