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Sébastien Le Belzic, édité par Margaux Lannuzel , modifié à
Des lampions rouges, mais des déplacements limités et des réunions de famille annulées : une fois encore, le Nouvel an lunaire est fortement perturbé par l'épidémie de Covid-19 en Chine. Reportage à Pékin, où plus d'une centaine de nouveaux cas de la maladie ont été détectés au début du mois. 
REPORTAGE

La Chine s'apprête à célébrer cette semaine le Nouvel an lunaire et donc à entrer dans l'année du buffle. Un moment habituel de fête… perturbé, cette année encore, par l'épidémie de Covid-19. Le gouvernement a en effet imposé des restrictions strictes pour limiter les déplacements et la fête ne se fera qu'en petit comité, pour ceux qui ont la chance de travailler près de là où vit leur famille. 

"Il n'y a plus d'activité, plus rien pour le nouvel an"

À Pékin, des lampions rouges ont bien été installés le long des rues, mais c'est à peu près tout. Le gouvernement appelle la population à rester chez elle et annule toutes les festivités. "Il n’y a plus d’activité, plus rien pour le Nouvel an", confie une habitante de la capitale. "Avant, il y avait des fêtes dans les temples, mais là tout est annulé. Je vais juste voir ma famille, ici à Pékin, et c’est tout."
Depuis qu'une centaine de nouveaux cas ont été détectés dans la ville, au début du mois, des mesures très strictes ont été prises pour éviter la propagation du virus et 85% des Pékinois ont annulé leur voyage en province. "Pour le Nouvel an, on va juste organiser un petit dîner en famille le soir, et puis chacun va rentrer chez lui. Ma femme et moi allons sortir le moins possible", explique un couple de retraités rencontré par Europe 1. 

Une fête a minima, qui contraste avec l'habituel Nouvel an chinois, plus grande transhumance du monde avec trois milliards de voyages. Pour beaucoup de familles, c'est le seul moment de l'année où il est possible de se retrouver. Une réunion décalée, donc, au moins d'un an supplémentaire.