Donald Trump a promis vendredi au monde "l'amitié" et "la coopération" des États-Unis, dans son discours au Forum économique mondial de Davos. "Je suis là pour représenter les intérêts du peuple américain et pour affirmer l'amitié et la coopération des État-Unis pour construire un monde meilleur", a-t-il déclaré, ajoutant : "L'Amérique d'abord ne signifie pas l'Amérique seule".
Un discours en faveur du libre-échange. "Je suis là pour représenter les intérêts du peuple américain et pour affirmer l'amitié et la coopération des État-Unis pour construire un monde meilleur", a encore dit le président américain devant une audience toute acquise aux principes du libre-échange et du multilatéralisme. "Nous sommes en faveur du libre-échange, mais il doit être juste, et il doit être réciproque", a ajouté le milliardaire américain, dont Davos redoutait qu'il ne se livre à l'une de ses habituelles diatribes protectionnistes.
Les "sentiments chaleureux" de Trump au continent africain. Donald Trump a également prié vendredi le dirigeant rwandais Paul Kagame, président de l'Union Africaine, de transmettre "ses sentiments chaleureux" aux chefs d'État du continent, qui s'étaient récemment insurgés contre des propos "blessants" attribués au président américain. L'UA, qui se réunit en sommet les 28 et 29 janvier dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, avait condamné mi-janvier les remarques "blessantes" de Donald Trump à l'encontre de plusieurs nations africaines qualifiées de "pays de merde" dans des propos rapportés par des médias. "Je sais que vous (l'Union africaine, ndlr) vous réunissez bientôt, et je vous prie de transmettre mes sentiments chaleureux" aux dirigeants africains, a dit le président américain après une rencontre avec son homologue rwandais au Forum économique mondial de Davos.
Couvrant son interlocuteur de propos élogieux, Donald Trump a parlé d'une "excellente discussion", "absolument merveilleuse" avec le chef d'État africain qu'il a eu le "grand honneur" de rencontrer dans la station de ski huppée. Paul Kagame a lui jugé que l'entretien avait été "bon", ajoutant que les deux hommes avaient parlé d'économie et d'échanges commerciaux. Le président américain n'a pas répondu à des questions criées depuis la salle pour savoir s'ils avaient évoquées les propos sur les "pays de merde".
"Je ne suis pas raciste". Les ambassadeurs du groupe africain à l'ONU ont exigé "rétractation" et "excuses". Le Sénégal et le Bostwana ont convoqué chacun l'ambassadeur américain. Et le gouvernement haïtien a lui dénoncé des propos "odieux et abjects". Donald Trump a dans un premier temps réagi, comme souvent, via Twitter, avec une formule alambiquée : "Le langage que j'ai utilisé lors de la réunion était dur mais ce ne sont pas les mots utilisés". "Je ne suis pas raciste. Je suis la personne la moins raciste que vous ayez jamais interviewée", a ensuite déclaré le président américain à des journalistes.
Trump hué après une attaque verbale contre la presse
Donald Trump a été hué vendredi à Davos après s'en être pris à la presse qu'il a qualifiée de "méchante" et "fausse". Le président américain a déclenché des huées en faisant ces commentaires lors d'une courte séance de questions-réponses: "J'ai toujours eu une très bonne presse quand j'étais homme d'affaires. Ce n'est qu'en devenant un homme politique que j'ai réalisé à quel point la presse peut être méchante" et "fausse".