Donald Trump veut quitter la Syrie. Le président américain a réitéré mardi sa volonté de voir les troupes américaines partir du pays, assurant qu'une décision serait prise "très rapidement" sur les modalités de ce départ.
"Ramener nos troupes à la maison". "En ce qui concerne la Syrie, notre première mission était de nous débarrasser du (groupe État islamique) EI. Nous y sommes presque parvenus. Et nous prendrons une décision très rapidement en coordination avec d'autres dans la région sur ce que nous allons faire", a déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche, ajoutant qu'il souhaitait "ramener nos troupes à la maison".
Décision "dans un futur très proche". "Il est temps. Nous avons largement réussi face à l'EI. Nous réussirons face à n'importe qui militairement. Mais parfois, il est temps de rentrer à la maison. Et nous pensons à ça très sérieusement", a expliqué Donald Trump qui s'exprimait en marge d'une rencontre avec des dirigeants des pays baltes. Le président américain a précisé qu'il se déciderait "dans un futur très proche" en consultation avec les alliés des Etats-Unis.
Deux bases américaines construites malgré tout ? L'agence de presse étatique turque a pourtant affirmé mardi que les États-Unis avaient commencé à construire deux bases dans la région de Minbej et envoyé des renforts militaires dans cette ville stratégique. Affirmant s'appuyer sur "des sources locales dignes de confiance", l'agence Anadolu a affirmé que les deux bases seraient installées près du village de Dadat, au nord de Minbej. Anadolu a en outre affirmé que les États-Unis avaient envoyé dimanche 300 soldats en renfort dans la région de Minbej où des militaires américains sont déployés aux côtés des combattants de la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG).
Trump et Poutine, une "très bonne relation" ?
"Je pense que je pourrais avoir une très bonne relation avec lui." Après des mois d'invectives, Donald Trump a également fait un pas mardi vers Vladimir Poutine, à qui il a proposé une visite à Washington selon le Kremlin.