Et soudain, un cri résonne dans les ruines d'un quartier entièrement d'Adiyaman, une ville du sud-est de la Turquie. Huit jours après le puissant séisme de 7,8 sur l'échelle de Richter, qui a détruit le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, les secours poursuivent leurs recherches pour retrouver d'éventuels survivants. Malgré le froid glacial, et les chances minimes de retrouver des survivants, les recherches continuent.
Et parfois, l'acharnement des secouristes, des mineurs et des soldats qui fouillent les gravats, payent. "J'ai insisté ce matin en disant qu'il fallait ouvrir un passage ici. On s'est même disputé. Finalement, on a trouvé quelqu'un. Je suis très heureux", explique fièrement un ingénieur en construction au micro d'Europe 1, en pointant du doigt un tas de béton, où se trouvait avant un immeuble d'habitation.
"C'est notre métier"
Des mineurs préparent des étais pour stabiliser un tunnel et soudain, une enfant est sortie de la ruine et est transportée rapidement sur une civière, pour recevoir les premiers soins. "Malgré tous nos morts, ça nous rend heureux d'avoir tiré des décombres, une fillette de 5-6 ans", raconte un mineur. Et d'ajouter : "Ouvrir des tunnels, des passages, c'est notre métier." Un savoir-faire indispensable pour retrouver les derniers survivants.
La petite miraculée est prise en charge par une ambulance qui part en trombe. Les secouristes espèrent qu'un autre rescapé est bloqué avec elle. Mais malheureusement, c'est un corps sans vie qu'ils sortent des décombres, quelques minutes plus tard.