Turquie : un mort et 13 blessés par des roquettes tirées depuis la Syrie

Syrie, OMAR HAJ KADOUR / AFP 1280
Photo d'illustration. © OMAR HAJ KADOUR / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Ces roquettes ont été tirées au cinquième jour d'une offensive menée par la Turquie contre l'enclave d'Afrine dans le nord de la Syrie contre une milice kurde.

Une personne a été tuée et 13 blessées mercredi par la chute de roquettes tirées depuis le nord de la Syrie sur la ville frontalière turque de Kilis, a annoncé le gouverneur de la province. Ces roquettes, dont l'une au moins a touché et endommagé une mosquée, ont été tirées au cinquième jour d'une offensive menées par la Turquie contre l'enclave d'Afrine dans le nord de la Syrie contre une milice kurde.

Tirs de représailles de l'artillerie turque. Une deuxième roquette est tombée peu après sur une maison 100 mètres plus loin, selon le gouverneur, Mehmet Tekinarslan. Peu après la chute de ces roquettes, des tirs des représailles de l'artillerie turque en direction de la Syrie pouvaient être entendus depuis le centre de Kilis, selon une correspondante de l'AFP sur place.

"Il y a eu un gros bruit." Les médias turcs ont imputé ces tirs de roquettes aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), considérées comme "terroristes" par Ankara qui veut les déloger de l'enclave d'Afrine. "J'étais à la mosquée. Quand j'ai quitté la prière, je suis arrivé à ma boutique. Une minute plus tard, une bombe est tombée", raconte Abdulkadir Ciyanoglu. "Il y a eu un gros bruit et j'ai vu immédiatement les gens courir dans la panique".

La Turquie accuse les YPG d'être la branche en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984. Mais les YPG sont le fer de lance sur le sol syrien de la lutte menée par une coalition internationale conduite par Washington contre le groupe Etat islamique.