L'Ukraine, confrontée à une pénurie de soldats volontaires, travaillait à ce texte depuis de longs mois, émaillés de controverses après plus de deux ans de guerre contre l'envahisseur russe qui a fait des dizaines de milliers de morts. Le 11 avril, le Parlement ukrainien avait adopté ce projet de loi avec 283 voix "pour".
Ce texte, qui accroît notamment les sanctions pour les réfractaires, a fait scandale à cause de la suppression à la dernière minute d'une clause prévoyant la démobilisation des soldats ayant servi 36 mois, coup dur pour les militaires qui combattent sur le front depuis plus de deux ans.
Une armée ukrainienne affaiblie
Les autorités ont assuré que la question de la démobilisation allait être réglée par une loi séparée, mais aucune date pour son préparation et adoption n'a été fixée. L'armée ukrainienne, affaiblie par une contre-offensive ratée durant l'été 2023 et une aide occidentale qui s'épuise, essaye de contenir des assauts russes en de multiples points du front.
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Pour cela, elle a besoin d'hommes et de munitions. Peinant à trouver des volontaires, Kiev vient d'élargir la mobilisation, abaissant l'âge des appelables de 27 à 25 ans. Désormais, les sanctions pour ceux tentant d'échapper à la mobilisation seront durcies. Le texte facilite aussi les procédures d'enrôlement en créant un système numérique dédié.