"L'Ukraine peut arrêter Poutine et elle le fera, surtout avec notre soutien collectif et elle a tout notre soutien", a affirmé Joe Biden hier soir au sommet de l'OTAN. Le président a également annoncé la fourniture aux Ukrainiens d'un système de défense antiaérienne comprenant des missiles anti-missiles patriotes.
Cette prestation réussie ne suffira pas à effacer le doute qui accompagne Joe Biden
Le président, candidat à sa propre succession, est apparu très différent de celui qui avait peiné devant Donald Trump. Son discours d'une quinzaine de minutes, essentiellement consacré à l'Ukraine, il l'a prononcé d'une voix assurée : "L'Histoire nous regarde", a-t-il dit. Mais aussi bien les dirigeants des pays de l'OTAN que les Américains regardaient, eux, Joe Biden, guettant le moindre faux pas, y compris lorsqu'il a attaché une médaille autour du cou du secrétaire général de l'organisation pour le remercier de son action.
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Cette prestation réussie ne suffira pas à effacer le doute qui accompagne désormais le président américain. Car pendant qu'il faisait son retour sur la scène internationale, les parlementaires démocrates étaient réunis pour confronter leurs points de vue sur la viabilité de la candidature du président à un second mandat afin de ne pas étaler leurs dissensions au grand jour. Ils étaient allés jusqu'à confisquer les téléphones portables et les montres des participants.
La rébellion contre le président est pour l'instant en suspens, mais on l'attend sur des prestations où il ne bénéficiera ni d'un discours préparé, ni d'un prompteur, comme la conférence de presse qu'il donnera jeudi, à la fin du sommet.