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Un officier accusé d'avoir caché une caméra dans les WC d'une ambassade à Washington

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
L'homme est accusé d'avoir caché une caméra dans les toilettes de l'ambassade de Nouvelle-Zélande à Washington. (Illustration)
L'homme est accusé d'avoir caché une caméra dans les toilettes de l'ambassade de Nouvelle-Zélande à Washington. (Illustration) © AFP

"La caméra avait été installée à dessein dans un conduit de chauffage de la salle de bain. La hauteur et l'orientation signifiaient qu'elle enregistrait les gens qui arrivaient et se servaient des toilettes", a écrit un juge américain.

Un officier supérieur de la marine néo-zélandaise est accusé d'avoir caché une caméra dans les toilettes de l'ambassade de Nouvelle-Zélande à Washington pour tenter d'obtenir des images intimes de gens dans la salle de bain, selon une décision de justice rendue publique vendredi. L'ancien contre-amiral Alfred Keating, 58 ans, exerçait les fonctions d'attaché militaire à l'ambassade quand la caméra avait été découverte en juillet 2017 dans un WC unisexe.

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Dans un conduit de chauffage. "La caméra avait été installée à dessein dans un conduit de chauffage de la salle de bain. La hauteur et l'orientation signifiaient qu'elle enregistrait les gens qui arrivaient et se servaient des toilettes", écrit le juge Grant Powell de la Haute Cour dans un jugement d'inculpation rendu public vendredi.

La caméra tombée par terre. L'engin avait été découvert quand il était tombé par terre. L'épaisseur de la couche de poussière qui recouvrait son support montrait que la caméra était là depuis de nombreux mois. La Haute Cour a refusé de masquer l'identité de l'officier qui avait argué que lui et sa famille seraient exposés "à des difficultés extrêmes" si elle était révélée. Alfred Keating bénéficiait aux Etats-Unis de l'immunité diplomatique mais en Nouvelle-Zélande, la police a mené une perquisition à son domicile. 

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Il a démissionné de l'armée. Aucune image indécente n'a été découverte mais les enquêteurs ont retrouvé sur son ordinateur personnel le logiciel correspondant à la caméra. L'ADN récupéré sur la carte mémoire de l'engin correspond à celui du suspect. Inculpé en mars pour tentative d'enregistrement d'images intimes, il a démissionné ensuite de l'armée. Il plaide non coupable et l'affaire suit son cours.

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