Le PDG de Starbucks s'est excusé après l'indignation causée par une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux et montrant deux Noirs arrêtés par la police dans un café de la chaîne à Philadephie, alors qu'ils attendaient un ami. "Je présente nos excuses les plus sincères aux deux hommes qui ont été arrêtés", a déclaré Kevin Johnson. L'entreprise a commencé "une revu complète de ses pratiques", a-t-il ajouté dans un communiqué publié alors qu'une vidéo diffusée jeudi sur Twitter est devenue virale pendant le weekend.
@Starbucks The police were called because these men hadn’t ordered anything. They were waiting for a friend to show up, who did as they were taken out in handcuffs for doing nothing. All the other white ppl are wondering why it’s never happened to us when we do the same thing. pic.twitter.com/0U4Pzs55Ci
— Melissa DePino (@missydepino) 12 avril 2018
Vidéo massivement relayée sur les réseaux sociaux. Filmée par une cliente d'un Starbucks de Philadelphie, en Pennsylvanie, elle a massivement été relayée sur le réseau social. On y voit les deux hommes, calmes, se faire interpeller et menotter par plusieurs agents. "La police a été appelée parce que ces hommes n'avaient rien commandé. Ils attendaient un ami, qui est arrivé alors que ses amis étaient embarqués en menottes pour n'avoir rien fait. Tous les autres Blancs se demandent pourquoi ça ne nous est jamais arrivé quand on fait la même chose", écrit en commentaire son auteure, Melissa DePino.
Starbucks opposé au "profilage racial". Selon elle, c'est une employée de Starbucks qui a appelé la police. La vidéo montre un autre client blanc demander aux policiers de relâcher les deux personnes. Selon leur avocat, interviewé par la chaîne locale CBS Philadelphia, ils attendaient l'arrivée d'un troisième homme pour un rendez-vous d'affaires. Le commissaire de police de Philadelphie, lui-même noir, a assuré que ses agents avaient bien agi, après avoir demandé aux deux hommes de quitter les lieux à plusieurs reprises. "Starbucks est fermement opposé à la discrimination et au profilage racial", a rappelé son PDG dans le communiqué.