C'est la journée internationale des droits de l'enfant. Elisabeth Borne est attendue dans un centre de l'Office de lutte contre les violences faites aux mineurs (OFMIN), dédié, entre autres, à la traque des pédocriminels sur le net et au harcèlement scolaire en ligne. La Première ministre doit annoncer l'augmentation des effectifs de cette agence ainsi que 21 autres mesures, parmi lesquelles le renforcement de la formation des professionnels de l'enfance pour les sensibiliser aux violences sexuelles et en la matière, l'exemple nous vient des États-Unis.
Des peines qui varient en fonction de l'État
Les affaires de pédophilie dépendent le plus souvent des juridictions de chaque État. Donc, les peines varient si vous êtes en Alabama, en Californie ou en Floride. Mais en règle générale, pour les crimes les plus graves, cela peut aller de 15 à 25 ans de prison, voire la perpétuité. La Floride va même plus loin. Depuis le mois dernier, une nouvelle loi autorise la peine de mort pour les viols sur mineurs de moins de 12 ans. Alors, dans le cas où les pédocriminels ont purgé leur peine, de nombreuses obligations leur sont imposées.
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Dans une dizaine d'États, certains récidivistes devront ainsi se soumettre à une castration chimique. Mais dans tous les cas, les pédocriminels ont interdiction d'avoir un emploi qui les mettrait au contact de mineurs. Ils n'ont même pas le droit d'habiter à proximité d'endroits fréquentés par les enfants. Et puis surtout, ils doivent s'inscrire sur un registre de délinquants sexuels. Des registres qui doivent être mis à la disposition du public. D'ailleurs, à Halloween, chaque année, les autorités à travers le pays publient des cartes locales avec les adresses de ces pédophiles pour qu'aucun enfant n'aille sonner à leur porte pour réclamer des bonbons.