Le 8 mars 2014, un Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines se volatilise des écrans des radars, peu de temps après son décollage de Kuala Lampur. Le mystère a longtemps demeuré sur la disparition de cet avion avec 239 personnes à son bord. Le groupe d'experts a cependant fait resurgir la thèse du suicide du pilote, a rapporté lundi Ouest France.
"Il tentait de se suicider". Des experts australiens se sont penchés sur les analyses des satellites de la trajectoire possible de l'avion, après qu'il ait quitté sa route. Leur constat est sans appel : "le pilote tentait de se suicider et aurait volontairement crashé le fameux vol 370", rapporte Ouest France qui cite des médias australiens.
Il a suivi la frontière pour échapper aux radars. Selon eux, le commandant de bord aurait volontairement évité les radars, dont ceux de l'armée malaisienne et thaïlandaise. "Lorsque l’avion a traversé la Thaïlande et la Malaisie, il descend la frontière, ce qui signifie qu’il entre et sort de ces deux pays", a expliqué Simon Hardy, expert en aviation civile. Autrement dit, le pilote a volé constamment d'un pays à l'autre. "Si vous me demandiez de faire disparaître un Boeing 777, je ferais exactement la même chose", a-t-il assuré. "Il a volé de manière très précise. Cela a fonctionné puisque l’armée n’a pas réussi à intercepter l’avion", a conclu l'expert.
Une société privée aux manettes pour les recherches. Pour le moment, les recherches menées dans une zone de 120.000 km2, menées par l'Australie jusqu'en 2017, n'ont donné aucun résultat. Seul un morceau d'aile a été retrouvé sur l'île de la Réunion en juillet 2015. En janvier dernier, une société privée américaine, Ocean Infinity, a pris le relais des recherches. En vertu d'un accord avec le gouvernement malaisien, Ocean Infinity ne sera rémunérée que si elle parvient à retrouver l'avion ou ses boîtes noires. Elle empochera jusqu'à 70 millions de dollars (58 millions d'euros) en cas de succès. La nouvelle zone de recherches, vaste de 25.000 km2, est située au nord de la précédente, dans le sud de l'Océan Indien. Les opérations doivent durer trois mois maximum.