L’info. Un Airbus A330 d’Air France, qui assurait la liaison Paris-New York, a été escorté dans les airs par deux avions de chasse F-15 de l’armée américaine vers l’aéroport Kennedy. Ce dispositif, qu’a annoncé la première la chaîne WABC, a été mis en place en mesure de précaution. Quelques minutes auparavant, un appel anonyme passé à la police du Maryland prévenait les forces de l’ordre qu’une arme chimique était présente à bord de l’appareil.
Pas de réponse à Air France. Jour férié oblige, Air France n’a pas pu répondre aux demandes d’informations sur son avion aux autorités américaines, poussant ainsi l’armée à intervenir. Les F-16 encadrent donc l’appareil, qui s'est posé sur une piste de l’aéroport prévue à cet effet, en cas de risque d’explosion, vers 17h40 lundi. La chaîne NBC, citant une "source gouvernementale", affirme que la menace n'est "probablement pas crédible".
Des interceptions pas si rares. Au micro d'Europe 1, Xavier Tytelman, spécialiste de la sécurité aérienne, affirme lui aussi qu'il est "peu probable" que des passagers "aient pu embarquer des armes chimiques dans un avion partant d'un aéroport européen". Ces interceptions aériennes ne sont pas si rares, puisque Xavier Tytelman, explique que 70 vols sont interceptés chaque année par l'armée de l'air en France.
L’ @Armee_de_lair intercepte en moyenne 70 avions/an pour vérification ou assistances en vol (si panne radio par exemple). #InterceptionAF
— Xavier Tytelman (@PeurAvion) 25 Mai 2015
Contacté par Europe 1, Air France assure que tout s'est déroulé normalement au centre opérationnel censé traiter ce genre de cas 24 heures sur 24. Cinq autres avions ont été escortés de la même façon aujourd'hui aux Etats-Unis.