Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, accepte d'être extradé vers les États-Unis si le président Barack Obama accorde sa grâce à l'ex-soldat américain Chelsea Manning, condamné pour avoir transmis plus de 700.000 documents confidentiels au site WikiLeaks, a annoncé jeudi ce dernier. "Si Obama accorde la grâce à Manning, Assange accepte l'extradition vers les États-Unis en dépit de l'anti-constitutionnalité flagrante" du département américain de la Justice, a écrit Wikileaks sur twitter.
If Obama grants Manning clemency Assange will agree to US extradition despite clear unconstitutionality of DoJ case https://t.co/MZU30SlfGK
— WikiLeaks (@wikileaks) 12 janvier 2017
Toujours réfugié dans une ambassade de l'Équateur. Julian Assange est réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres depuis juin 2012 pour éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol sont portées à son encontre et que le fondateur de Wikileaks nie. Âgé de 45 ans, Julian Assange, qui est de nationalité australienne, craint que Stockholm ne l’extrade vers les États-Unis où il devrait répondre de la publication par Wikileaks de centaines de milliers de documents militaires et diplomatiques diffusés par Chelsea Manning.
La Maison-Blanche a exclu une grâce. L'ancien militaire, transsexuelle et qui s'appelait auparavant Bradley Manning, a été condamné en août 2013 pour avoir transmis plus de 700.000 documents confidentiels au site WikiLeaks. Ses sympathisants placent leur espoir dans la grâce de Barack Obama avant qu'il ne quitte ses fonctions dans quelques jours, même si la Maison-Blanche a déjà fait savoir qu'une telle mesure de clémence était exclue. Chelsea Manning a déjà tenté à deux reprises de mettre fin à ses jours.