La Commission européenne pense qu'un accord sur le renflouement de la Grèce peut être conclu dans les semaines à venir, a déclaré le commissaire européen aux Affaires économiques et financières Pierre
Moscovici devant les députés européens.
Les contreparties grecques. Les bailleurs de fonds d'Athènes, Allemagne en tête, exigent de la Grèce une réforme des retraites, du marché du travail et de l'énergie pour débloquer une nouvelle tranche d'aide dans le cadre du plan international conclu en 2015. Cette tranche est indispensable si la Grèce veut honorer des échéances qui tomberont en juillet. Les discussions continuent à Bruxelles et l'Eurogroupe doit tenir sa réunion mensuelle vendredi.
La Grèce, bien partie pour remplir ses objectifs budgétaire. Pierre Moscovici a précisé qu'un accord nécessitait des "choix politiques difficiles" et ajouté que la Commission européenne pensait que la Grèce avait atteint l'an dernier un excédent budgétaire primaire - soit hors service de la dette - de plus de 3% du PIB, bien supérieur à celui de 0,5% exigé par les créanciers.
Il a ajouté que la Grèce était bien partie pour remplir ses objectifs budgétaires cette année et la suivante, lorsque le troisième plan d'aide de 86 milliards d'euros arrivera à terme.