L'usurpation d'identité par des cybercriminels via les réseaux sociaux a décuplé en 2010, une véritable explosion liée à la "mine" d'informations facilement accessibles sur les sites comme Facebook, selon un rapport de Microsoft publié jeudi. "L'usurpation d'identité via les réseaux sociaux représentait en décembre dernier 84,5% de toutes les usurpations d'identité détectées, contre 8,3% en janvier 2010", selon ce rapport tiré de l'analyse de plus de 600 millions d'ordinateurs dans le monde.
"Cela s'explique par le succès des réseaux sociaux et le fait que les cybercriminels vont là où on peut avoir un accès facile à des utilisateurs. Et pour cela, les réseaux sociaux sont une véritable mine", a résumé Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité pour Microsoft France.