17 millions d'euros pour une série de 8 épisodes. TF1 a décidé de sortir le grand jeu pour sa série Le Bazar de la Charité. Le première chaîne diffuse lundi soir les deux premiers épisodes qui reviennent sur une affaire bien réelle, mais peu connue du grand public. "L'un des plus grands faits divers de la fin du 19ème siècle", souligne Ara Aprikian, directeur général adjoint des contenus du groupe TF1, lundi dans Culture médias. En 1897, un magasin éphémère - le Bazar de la Charité - prend feu de manière inexpliquée à Paris. 120 personnes, essentiellement des femmes de la bonne société parisienne, meurent dans l'incendie.
"Le sujet historique nous aide à raconter la société d'aujourd'hui"
"Cela faisait très longtemps que TF1 n'avait pas fait une grande série historique, pratiquement depuis l'époque du Comte de Monte-Cristo", souligne Ara Aprikian. Et avec ce fait divers, TF1 souhaite mettre un pied dans les problématiques actuelles. "Ce grand fait divers méconnu nous permet de parler de sujets très contemporains : le rapport à la violence sociale, la question de l'émancipation des femmes, le terrorisme", liste l'homme de télévision. "Le sujet historique nous aide à raconter la société d'aujourd'hui", affirme-t-il.
"Netflix va permettre à la série de voyager dans le monde entier"
Pour ce programme, TF1 s'est donc associée au géant Netlix. Une manière, pour la chaîne, d'affirmer ses ambitions. "C'est un projet porté par TF1 de bout en bout. Netflix est arrivé à l'issue du processus d'écriture, quasiment au début du tournage. Ils ont voulu participé au montage financier du projet", révèle Ara Aprikian. "Après la diffusion en France, Netflix va permettre à la série de voyager dans le monde entier", souligne le directeur général adjoint des contenus du groupe TF1. Car c'est bien là l'ambition de la chaîne : faire du Bazar de la Charité "une série de niveau international qui peut être diffusée dans le monde entier."