La justice a ouvert une enquête suite aux menaces de mort et harcèlements téléphoniques à l’égard de Christine Kelly. La présentatrice de Cnews avait déposé plainte contre X fin novembre et le parquet de Paris a confié une enquête préliminaire à la BRDP, la brigade de répression de la délinquance contre la personne.
L'avocat de la journaliste, maître Arash Derambarsh, a expliqué à Europe 1 quels sont les premiers éléments de l’enquête : "Les services de police ont réussi à identifier la personne et ma cliente doit être entendue sous peu pour qu'il y ait une évaluation de son préjudice moral, psychologique et psychiatrique pour pouvoir ensuite demander des comptes et demander justice auprès du mis en cause."
"On va faire de ce cas un cas symbolique"
"Je laisse la justice suivre son cours. Mais ce qui est important, c'est que cette procédure là puisse être un exemple pour tous ceux qui seraient tentés de vouloir déstabiliser des personnes quelconques mais surtout des personnages médiatiques. On va faire de ce cas un cas symbolique. Je pense que ça peut calmer les ardeurs de certains", continue Arash Derambarsh.
Selon l’avocat, cette enquête devrait être rapidement menée. "Vous avez trois catégories de personnes qui sont très inquiétées. Vous avez les journalistes, les élus et les professeurs. L'affaire Samuel Paty, c'est un tournant dans l'histoire judiciaire. Sur ces catégories-là précisément, je trouve qu'il y a une plus grande sévérité. C'est bien. Je pense qu'on va se diriger vers une comparution immédiate", a-t-il expliqué.
Pour le moment, Kristine Kelly est toujours protégée par des agents de sécurité 24h sur 24.