C'est un jeu vieux de plus de 40 ans. Le Loto, diffusé depuis 2014 sur TF1, transforme parfois un heureux chanceux en millionnaire. Mais comment se déroule le tirage d'une des émissions les plus sécurisées du PAF ? Vincent Cerutti, animateur du programme, et Patrick Buffard, directeur général adjoint de la Française des Jeux, sont venus raconter les coulisses de ce programme dans Le grand direct des médias.
"Pour savoir s'il y a un gagnant, il nous faut un petit peu de temps". Le programme dure à peine deux minutes à l'antenne, mais en coulisses, c'est toute une organisation qui est en place. Le tirage du Loto n'est jamais fait en direct. "On enregistre à 20h05 pour une diffusion juste après le journal", explique Vincent Cerutti. Les conditions du direct, notamment pour le tirage, sont évidemment respectées. Ce décalage dans le temps est utile pour la production. "Pour savoir s'il y a un gagnant, il nous faut un petit peu de temps", souligne ainsi Patrick Buffard.
"Il y a l'huissier qui va constater les résultats". Le Loto répond à un protocole rigoureux. "Juste après la fermeture des bureaux de jeux, à 20h, on attend l'autorisation de faire le tirage", décrit le directeur général adjoint de la FDJ. Une fois cette dernière obtenue, le tirage est effectué. "Il y a l'huissier qui va constater les résultats, (...) et après il faut vérifier s'il y a des gagnants", poursuit-il. C'est par système informatique que la démarche s'effectue. "Nos serveurs, qui sont à Vitrolles, vont vérifier si on a un gagnant ou pas", indique Patrick Buffard.
Pour l'annonce des résultats, deux versions sont enregistrées. "On enregistre deux versions des plateaux après tirage, une version gagnante et une version 'pas gagnée'. Au final, donc, chaque émission est orchestrée au millimètres, avec un timing très serré à respecter. "On ne peut pas dépasser d'une seconde ou faire moins d'une seconde", confirme Vincent Cerutti.