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Invitée d'"On marche sur la tête" ce jeudi, Christine Kelly, présentatrice sur CNews, a reçu, voici plusieurs mois, une menace de mort par décapitation. Aujourd'hui, elle assure soutenir Karim Rissouli et Mohamed Bouhafsi, récemment victimes d'injures racistes, mais évoque une indignation à géométrie variable.

"Les journalistes me fuyaient". Au micro de Cyril Hanouna, dans l'émission On marche sur la tête ce jeudi, Christine Kelly est venue dénoncer une forme de deux poids deux mesures alors que deux journalistes - Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli - ont récemment été victimes d'injures racistes. Si la présentatrice de CNews assure qu'elle soutient ses deux confrères, elle regrette de ne pas avoir bénéficié du même soutien. Pour rappel, la journaliste avait reçu une menace de mort par décapitation en raison de la présence d'Éric Zemmour sur son plateau. "C'était comme si j'étais la peste, comme si je sentais mauvais, comme si j'étais la personne à abattre. Et il n'y a pas eu un seul article. [...] Et là, je suis choquée de voir cet emballement pour quelques petits noms d'oiseau". Et de conclure en citant une expérience vécue au tribunal lors de la condamnation de l'auteur des menaces. "Une journaliste de l'AFP était au tribunal. Elle ne voulait pas m'interroger, elle ne voulait pas mettre mon nom dans le papier".