Près de 140 publications ont signé des contrats de rémunération avec Google sur les droits voisins du droit d'auteur en application d'un accord-cadre, a indiqué Google à l'AFP. Soit environ la moitié des publications éligibles. Ces droits, institués pour les plateformes numériques en 2019 par une directive européenne, permettent aux journaux, magazines ou agences de presse de se faire rémunérer lorsque leurs contenus sont utilisés par Google.
Le résultat d'un bras de fer
Lorsque vous faites une recherche sur Google par exemple, les contenus vont apparaître avec leur titre et les premières lignes de l'article. À chaque réutilisation, les publications toucheront donc une offre de rémunération faite par Google et correspondant aux droits d'auteur. Cependant, ces droits n'ont pas toujours existé. Ils ont été obtenus à la suite d'un bras de fer entre les éditeurs de presse et le moteur de recherche Google.
Tous les montants sont confidentiels. Le géant du web indique que les signatures vont se poursuivre dans les semaines à venir. Google espère aussi signer avec d'autres acteurs individuels, qui ne sont pas encore concernés par l'accord-cadre, comme les sites d'information des médias audiovisuels.