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Antoine Terrel , modifié à
Invité vendredi de l'émission "Culture Médias", l'humoriste Arnaud Tsamère, habitué des plateaux de Michel Drucker, Arthur, Téva et la chaîne L'Equipe, a expliqué il avait pris la décision faire moins de télévision et de se concentrer sur la scène. Une décision qu'il a prise après une discussion avec son ami Jérémy Ferrari. 
INTERVIEW

Bien connu des téléspectateurs, Arnaud Tsamère veut se recentrer sur la scène. Invité vendredi de Culture Médias, l'humoriste a expliqué pourquoi il avait décidé de réduire ses apparitions à la télévision, alors qu'il se produisait régulièrement dans l'émission de Michel Drucker Vivement dimanche, et était régulièrement invité dans l'émission d'Arthur, Vendredi tout est permis. "J'ai fait 123 sketches avec Ben [son compère dans l'émission, ndlr] en quatre ans chez Michel Drucker", rappelle Arnaud Tsamère. Mais l'idée de prendre du recul lui a été soufflée par son ami Jérémy Ferrari, lui aussi humoriste. "Il m'a convaincu de revoir un peu plus globalement mon image dans le métier", raconte l'invité d'Europe 1. 

"Repositionner mon image" 

"Jérémy m'a dit qu'il fallait les gens se rappellent que je suis avant tout un artiste de scène. Les gens doivent se dire 'Il est où Arnaud ? Il est sur scène'. Et pas : 'Il est où, Arnaud ? Il suffit d'allumer la télé. Il est chez Drucker, chez Arthur, sur Téva, sur la chaîne L'Equipe'", poursuit Arnaud Tsamère. "Jérémy m'a expliqué, et je pense qu'il avait raison, qu'il fallait repositionner mon image sur ce que je suis vraiment, c'est-à-dire un artiste de scène." 

Evidemment, faire moins de télé implique une baisse de revenus. Mais l'humoriste assume. "C'est un vrai choix, mais j'ai la chance de ne jamais avoir fait ce métier pour l'argent. Et d'ailleurs, avant d'être un peu connu, je faisais ce métier avec tout autant de plaisir, en gagnant moins", confie-t-il, précisant qu'annoncer sa décision aux personnes concernées n'avait pas été facile. "Ça a été très douloureux d'appeler Arthur, d'appeler Michel, d'appeler tous ces gens-là, pour leur dire que je m'arrêtais."