À cause de l'épidémie de Covid-19, les journaux vont mal. Non seulement ils doivent passer le cap de la pandémie mais aussi conforter leur modèle économique et leur indépendance. Le Sénat a donc décidé de se pencher sur l'avenir de la presse écrite. Depuis le début de la crise, la diffusion des journaux a baissé en moyenne de 20% et les revenus publicitaires ont chuté de près de 80%. Les sénateurs se sont ainsi emparés du problème en fournissant leurs propres préconisations.
Une levée progressive du chômage partiel
Selon Michel Laugier, chargé du groupe presse au sein de la Commission culture du Sénat, les mesures sont d'abord purement financières. Le sénateur des Yvelines demande ainsi "un fonds de soutien spécifique" et réclame que "les outils qui existent soient aussi développés" car, d'après lui, il existe "des fonds qui sont mis à disposition et il faut les mobiliser le plus rapidement possible".
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Vaccin, immunité, transmission : quatre questions toujours d'actualité sur le coronavirus
> Déconfinement : à quoi pourrait ressembler la nouvelle carte présentée le 2 juin ?
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
> Coronavirus : l’Académie française a tranché, il faudra désormais dire "la" Covid-19
> Corrections statistiques, moyennes arrondies... les mesures exceptionnelles du bac 2020
> Pourquoi les infirmières françaises sont-elles parmi les plus mal payées d'Europe ?
Michel Laugier propose aussi d'"organiser une sortie progressive du chômage partiel" et de "concentrer dans la presse les campagnes de communication institutionnelles du gouvernement et de préférence sur les plateformes numériques".
Le Sénat soutient également la mise en place d'un crédit d’impôt en faveur des annonceurs. Une mesure déjà réclamée par le secteur de l’audiovisuel.