La Silicon Valley se met-elle au vert ? Google, l'un des principaux acteurs de la polluante industrie du web, annonce développer des nouveaux outils, avec la volonté qu'ils aident à lutter contre le réchauffement climatique. Le but, est d'orienter les utilisateurs de ses fonctionnalités vers des choix plus écologiques. Google Maps proposera par exemple d'afficher le trajet le plus économe en carburant, plutôt que le plus rapide. Les internautes qui consulteront les vols disponibles sur Google Flights auront désormais accès aux émissions de CO2 de chaque trajet.
Le même principe s'applique pour les outils Google de réservation de logements : Google mettra en avant les mesures environnementales prises par les hôtels.
Des outils prévus pour 2022
Google veut également agir sur les achats des internautes utilisant son onglet shopping. Le géant du web leur permettra de rechercher un objet via des filtres mettant en avant des appareils électroménagers écoresponsables. Même chose pour les voitures, avec la possibilité de privilégier les véhicules électriques et les hybrides.
Ces dispositifs devraient arriver en Europe en 2022. Ces petits gestes auront-ils vraiment un effet ? Pas suffisamment face à l'ampleur de la pollution de l'ensemble des acteurs du numérique en tout cas, même si Google est neutre en carbone depuis 2007. L'empreinte carbone du secteur représenterait 3% à 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, contre 2,5% pour le trafic aérien.