"Nous ne nous laisserons pas intimider par l'extrême droite." Dans un communiqué publié sur Twitter, le site d'information StreetPress dénonce la campagne de cyber-harcèlement que subit son rédacteur en chef Mathieu Molard. Le journaliste a reçu des centaines de messages d’insultes sur Twitter, après son passage sur BFMTV mercredi soir. Il y donnait une interview autour d'une enquête sur des soutiens d'Eric Zemmour qui révèle qu'un groupuscule d'extrême droite s'entraîne à tirer sur des caricatures de juifs, de musulmans et de noirs.
Des attaques visant les proches du rédacteur en chef
Suite à ce passage sur le plateau de BFMTV, en l'espace d'une heure, plus de 1.000 militants et sympathisants d'extrême droite ont envoyé des messages d'insultes et de menaces de mort sur son compte Instagram personnel, certains dirigés contre ses proches.
"Plusieurs comptes influents de la fachosphère ont partagé sa photo et mentionné ses comptes personnels sur les réseaux sociaux. Ils sont les responsables de cette véritable campagne de cyberharcèlement", estime le média en ligne dans son communiqué. Le site d'information précise qu'il continuera à "documenter les arrière-cuisines de l'extrême droite".