Grand succès de M6, l'émission D&CO a également révélé l'animatrice et journaliste télé Valérie Damidot auprès du grand public. Une expérience qu'elle raconte avec humour dans son nouveau spectacle Valérie Damidot s'expose, mais aussi en partie mercredi dans l'émission Culture Médias, au micro de Philippe Vandel. Selon Valérie Damidot, D&CO aurait sauvé la libido de nombreux parents. "Bien sûr !", confirme-t-elle rieuse sur Europe 1.
"C'est un peu pour faire rire que je dis ça, mais c'est vrai aussi. On arrivait dans des endroits où les parents étaient tellement désemparés d'avoir une maison qu'ils payaient à crédit, où ils s'étaient surendettés, et où ils n'arrivaient même pas à avoir quelque chose de juste vivable", rappelle l'animatrice. "Donc oui, je pense que quand on est dans un endroit comme ça, la libido n'est pas dingue. Et comme on faisait une maison chaleureuse et qui leur ressemblait, je pense que ça repartait bien au niveau de la libido !".
"On en avait tellement chié avant qu'on attendait leur joie avec impatience !"
Dans son nouveau spectacle, celle qui a popularisé le verbe "maroufler" s'amuse également à dire que, grâce à l'émission, les ados avaient enfin une chambre à eux pour faire la gueule. Et revient forcément sur le moment clé de l'émission : celui où les familles découvraient leur nouvelle maison. "C'était hyper compliqué parce qu'ils étaient à la fois surexcités (parce que ça faisait huit jours qu'ils vivaient ailleurs) et complètement crevés, puisqu'il était 6 heures du matin", explique Valérie Damidot. "Donc j'aime bien l'ambivalence de leur état. C'était le moment qu'on préférait parce que franchement, on en avait tellement chié avant qu'on attendait leur joie avec impatience !"
Des joies qui n'étaient d'ailleurs jamais rejouées pour la caméra. "Ah non, ça jamais !", confirme avec force Valérie Damidot. "D'ailleurs, c'était un peu compliqué que je veuille vraiment les vraies réactions. Souvent, il y avait des gens qui bloquaient et ne bougeaient pas, ne parlaient pas", mime-t-elle. "Ce n'est pas du tout télévisuel. Mais je m'en fous que ce ne soit pas télévisuel ! Les gens sont dans leur émotion, il faut les laisser dans cette émotion, on s'en fout. On n'est pas là pour avoir que des gens qui font 'Oh my God ! Han han han !'. Je n'avais pas du tout envie de leur demander de dire ci ou ça, ça me faisait chier."