Alors que l'élection présidentielle a lieu dans moins de deux mois, la créatrice et directrice de Shauna Events, l’agence la plus puissante d’influenceurs en France, Magali Berdah, a lancé un format spécial : l'interview politique. Un créneau où l'on n'attendait pas la "papesse de la télé-réalité", qui a publié une première vidéo avec Eric Zemmour le 23 janvier, déjà visionnée plus de 550.000 fois. La seconde a été mise en ligne samedi et concerne cette fois le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.
Invitée de Philippe Vandel dans Culture Médias lundi, Magali Berdah est revenue sur le principe de cette émission. "Le principe est de rencontrer des candidats à la présidentielle et de casser un peu les codes, de sortir de ma zone de confort. J'aime bien apprendre, je suis comme ça. Donc l'objectif était de les découvrir pendant 24 heures", a-t-elle expliqué. Elle a notamment reconnu ne rien connaître à la politique. "Ça ne me plaisait pas du tout je trouvais ça barbant, ennuyant, et j'avais comme beaucoup de monde une image des politiques comme étant de mauvaises personnes. Parce qu'on les diabolise beaucoup."
Des candidats qui doivent se faire comprendre de tous
Elle a également expliqué avoir pris conscience qu'elle souhaitait faire quelque chose "de bien" de ses réseaux sociaux. "Je me suis dit qu'en plus du business, on pouvait en faire autre chose", a-t-elle poursuivi avant de préciser à qui s'adressent ses vidéos. "C'est pour tous les gens comme moi qui ne comprennent rien à la politique et qui ne votent pas. Je n'ai pas la prétention de dire que je suis journaliste politique, mais je vais peut-être pouvoir introduire les candidats pour que l'on ait envie de les découvrir. Et c'est un peu un challenge que je leur donne."
Magali Berdah a affirmé ne pas préparer les interviews pour ne pas être "influencée par les médias politiques". Je ne comprends pas leurs articles, c'est un code de langage très particulier qui est fait pour certaines personnes, mais n'est pas fait pour d'autres. Et je fais partie de ces autres qui ne comprennent pas et j'ai envie de dire que les candidats à la présidentielle se doivent d'avoir un talent, c'est de se faire comprendre et entendre par tous. Et ils doivent s'adapter à nous pour être président de tout le monde et pas d'une certaine élite."