6 mois, "6 mois de trop". C'est par cette formule placardée à sa Une que le quotidien Libération alerte ce vendredi sur le sort du journaliste français Olivier Dubois. Il a été enlevé par un groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda au Mali au début du mois d'avril 2021, alors qu'il était en reportage. Il est depuis retenu en otage. Olivier Dubois collaborait pour plusieurs médias français sur l'actualité géopolitique de la région, notamment pour Libération, Le Point Afrique et Jeune Afrique.
La mobilisation de treize mairies en France
Olivier Dubois est aujourd'hui le seul otage français connu dans le monde. Depuis six mois, son comité de soutien, composé de sa famille, d'amis, de collègues, de confrères et de l'organisation non-gouvernementale Reporters sans frontières (RSF), continue.
Elle "s'amplifie" même, comme l'écrit Libération sur sa Une du jour. RSF est en effet à l'origine d'une initiative lancée vendredi pour alerter sur le sort d'Olivier Dubois. Treize mairies françaises vont afficher sur leur fronton une banderole de soutien au journaliste retenu en otage, avec le même message : "#FreeOlivierDubois", "libérez Olivier Dubois".