Les plateformes de vidéos à la demande devront investir entre 250 et 300 millions d’euros par an dans la création française. C'est l'accord conclu pour trois ans entre le CSA et Netflix, Amazon Prime Vidéo, Disney + et Apple TV. Un montant qui correspond à 20% de leur chiffre d'affaires en France.
Ce décret "SMAD" (service de médias audiovisuels à la demande) publié en juin dernier au Journal officiel est la résultante de négociations menées par le CSA. Selon le journal Le Monde, le plus gros contributeur sera Netflix avec 200 millions d’euros. La plateforme prévoit en effet 40 productions françaises par an, contre 27 cette année. Un chiffre qui était déjà en augmentation. Vient ensuite Amazon Prime Video avec 40 millions d’euros - durement négociés.
Sur quel chiffre d'affaires se baser ?
Toute la difficulté était de connaître le chiffre d’affaires de la plateforme sur lequel se baser. Car lorsque vous prenez un abonnement Amazon Prime, vous avez à la fois accès à Prime Video mais également aux services de livraison rapide d’Amazon et à ceux de musique, de jeux vidéos et de livres numériques.
Alors comment déterminer la part d’abonnés qui viennent pour le service de vidéo à la demande ? C'est l’épineuse question que le CSA a du trancher avec la plateforme. Et ils sont finalement tombés d’accord sur le chiffre de 40 millions d’euros par an. Quant à Disney + et Apple TV, qui sont arrivés récemment en France, les contributions sont bien plus basses, en raison de leur plus petit chiffre d’affaires.