En septembre 2020, TV5 Monde lançait TV5 Monde Plus, une plateforme de streaming gratuite réclamée par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, lors d'un sommet international. Le directeur général de TV5 Monde Yves Bigot, invité jeudi de l'émission de Philippe Vandel Culture Médias dresse un premier bilan de TV5 Monde Plus, 18 mois après son lancement. "On coche toutes les cases qui nous avaient été demandées par les gouvernements", se réjouit-il.
Des "cases", des objectifs, qu'Yves Bigot précise. "À savoir, plus de 6.000 heures de programmes et une disponibilité absolument partout dans le monde, excepté en Chine", explique-t-il. "Vous savez que la Chine n'aime pas beaucoup être pénétrée par Internet."
Une plateforme gratuite disponible sur le web
Au moment de son lancement, il manquait à TV5 Monde Plus les droits de diffusion dans trois pays : la Chine, mais aussi les États-Unis et les Pays-Bas. "Pour les Pays-Bas, c'est en cours de résolution, mais nous n'y sommes pas techniquement aujourd'hui. En revanche, nous sommes aux États-Unis depuis le mois de juin", observe le directeur général de TV5 Monde.
Gratuite, mais avec de la publicité, et disponible sur le web, TV5 Monde Plus répartit ses programmes sur onze catégories cinéma, découverte, culture, arts de ville, divertissement, langue française, partenaires culturels, séries, fictions télé, environnement, mémoires, société, jeunesse et podcast. Je regardais ce matin. L'offre est très, très riche, pour ne pas dire pléthorique.
S'il ne dit rien sur les audiences de la plateforme, Yves Bigot conseille un programme en particulier parmi cette offre pléthorique. "Je regarde beaucoup les séries canadiennes et suisses", indique-t-il sur Europe 1. "Je peux recommander en ce moment à vos auditeurs la remarquable série suisse qui s'appelle Wilder. Elle compte trois saisons et elle est sous-titrée en cinq langues : français, anglais, allemand, espagnol et arabe."