Après Christophe Hondelatte et Frédérique Lantieri, l'émission Faites entrer l'accusé migre sur RMC Story, avec à sa présentation Rachid M’Barki et Dominique Rizet. Invités de Culture Médias, les deux journalistes précisent les nouveautés de cette nouvelle mouture, que les téléspectateurs pourront découvrir dimanche à 21h.
Retrouvez toute l’actu médias dans notre newsletter quotidienne
Recevez chaque jour à 13h les principales infos médias du jour dans votre boîte mail. Un rendez-vous incontournable pour être au point sur l’actu, les audiences télé de la veille et faire un point sur les programmes à ne pas manquer.
Un rythme "plus nerveux"
Nouvelle chaîne, nouvelle présentation, nouveau décor et nouveau générique de début, la nouvelle saison de Faites entrer l'accusé est celle de tous les changements. Elle conserve cependant son logo, et son mythique générique de fin. Le principal changement est celui du format, qui passe de 90 minutes à 70 minutes par épisode.
Cette transformation influe sur la composition du programme. "On n'invite plus en plateau les avocats, les juges ou les partie civiles. Tout cela reste, mais dans le reportage. Les seuls personnes en plateau sont Rachid M'Barki, qui mène la présentation, et moi", explique Dominique Rizet. "Je trouve que c'est plus nerveux".
Un changement de rythme qui est une bonne chose pour celui qui confie s'être endormi devant les épisodes de 90 minutes qui tiraient parfois en longueur.
Une émission qui évolue avec la société
Le premier épisode de cette nouvelle version s'intitule "Le combat de Marie-Rose" et s'intéresse aux disparues de l'A6. Ce titre, qui se concentre sur la famille des victimes plutôt que sur le meurtrier, est également une nouveauté. "L'époque a changé", observe Rachid M'Barki. "Il s'agit de mettre en valeur une femme qui était extraordinaire et qui est allée chercher au bout d'elle-même la résolution du crime de sa fille".
Un changement que nuance et précise Dominique Rizet. "Tant que l'on n'a pas d'auteur, les dossiers s'appellent 'les disparus de...', 'l'affaire...' et le nom de la victime", observe-t-il. "Et elles prennent le nom du criminel quand il est trouvé. Mais les affaires qui ne sont pas solutionnées gardent le nom de la victime. Comme l'affaire du petit Grégory."
Cet épisode souligne également l'évolution de l'accompagnement des familles des victimes par la police et la justice depuis les années 1990. La nouvelle version de Faites entrer l'accusé, qui compte six épisodes, débute dimanche.