Sandrine Sarroche vient de lancer sa webtélé. 3:38
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Jonathan Grelier , modifié à
L'humoriste Sandrine Sarroche intervient tous les mercredis dans l'émission "Zemmour et Naulleau" sur Paris Première. A l'occasion du lancement de sa webtélé, elle est revenue sur son travail au côté de la figure controversée d'Eric Zemmour. "Je ne pense pas que je sois sa caution", affirme-t-elle vendredi sur Europe 1.
INTERVIEW

Chaque mercredi soir sur la chaîne "Paris Première", l'humoriste Sandrine Sarroche intervient dans l'émission "Zemmour et Naulleau" pour une chronique. Invitée vendredi dans Culture médias sur Europe 1, Sandrine Sarroche, qui lance sa webtélé (sandrinesarroche.tv), a dit adorer "être dans cette émission" où elle dispose d'"une liberté totale". Mais que pense-t-elle de travailler au côté d'Eric Zemmour, une figure controversée du monde des médias et jusqu'en politique ? "Je ne pense pas que je sois sa caution", affirme-t-elle au micro de Philippe Vandel.

"C’est un plaisir de l’entendre glousser"

"Je n’y crois pas une seconde. Je ne m’attribue pas du tout ce rôle-là", poursuit-elle. "Il y avait un humoriste avant moi, Tanguy Pastureau (désormais sur France inter, ndlr) et je ne pense pas qu’on lui ait reproché cela ou qu’on l’assimile à quoi que ce soit." "Je ne le vois pas beaucoup d’abord, on se croise dans les loges. En tout cas, il est très, très bon client. C’est un plaisir de l’entendre glousser, rire et se secouer sur son fauteuil", ajoute l'humoriste.

"Je le vis bien"

Et quand on lui fait remarquer qu'Eric Zemmour a plusieurs condamnations à son compteur, notamment pour provocation à la haine raciale, et qu'il est visé par des accusations de violences sexuelles relayées par Mediapart : "je le vis bien", assure Sandrine Sarroche. "Je suis ravie d’être dans cette émission que j’adore", martèle-t-elle. "J’aime beaucoup cette émission, j’apprends plein de choses en la regardant. Quand je vais dans d’autres émissions, on coupe mes textes", argumente-t-elle aussi.

Alors que Sandrine Sarroche avait plusieurs fois affirmé qu’elle voulait convertir Eric Zemmour au féminisme, elle avoue ne pas avoir "encore totalement réussi". "En tout cas, il se marre, même quand je lui parle de ça." "Moi, je suis humoriste, je fais mon travail et je tape sur tous les partis, de l’extrême gauche à l’extrême droite", conclut-elle.