C'est un texte dont on a beaucoup parlé à l'automne dernier, définitivement adopté par le Parlement. Malgré l'opposition des syndicats de journalistes, de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), et du Syndicat de la magistrature notamment, la proposition de loi controversée sur la "sécurité globale" a été votée, jeudi. Mais les opposants aux mesures prévues n'entendent pas déposer les armes.
"Ce n'est pas une défaite", selon le SNJ-CGT
Dans leur viseur se trouve en particulier un article, qui pénalise la diffusion "malveillante" d'images des forces de l’ordre. Réécrit pour le faire sortir du Droit de la presse, il continue à susciter la colère des syndicats de journalistes. Le SNJ-CGT estime par exemple que ce texte va créer de l’autocensure dans les rédactions et empêcher les journalistes de faire leur travail.
Au nom des journalistes, avec @SgjFo et @SNJ_national, nous déposerons une contribution contre la #LoiSécuritéGlobale au @Conseil_constit. Triste jour pour les libertés en France, quand les parlemenraires n’écoutent ni le peuple ni société civile, une défaite pour la démocratie https://t.co/fxMYszk2aD
— SNJ-CGT (rejoignez-nous ! ✊ ) (@SnjCgt) April 15, 2021
Le syndicat a annoncé son intention, avec d’autres organisation, de saisir le Conseil constitutionnel, dans l'espoir qu'il procèdera à une "censure très large" du texte. "Cette mobilisation n'est pas un échec. La loi est arrivée au bout de son processus parlementaire, mais ce n'est pas pour autant une défaite", a assuré Arthur Brondy du SNJ-CGT.